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 Réunion du 2012-04-11.

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zorroargh




Messages : 93
Date d'inscription : 16/04/2012

Réunion du 2012-04-11. Empty
MessageSujet: Réunion du 2012-04-11.   Réunion du 2012-04-11. Icon_minitimeLun 16 Avr - 17:00

Laofa avait trouvé un emplacement parfait pour tenir des réunions en toute sécurité, mais l'ensemble des chercheurs sans l'assistance de gent d'armes se trouva rapidement vaincu par l'hostilité du milieu. Courage, solidarité, persévérance et même bonne humeur, rien n'y fit, et, finalement, nous dûmes fuir grâce aux transports fournis par les puissances.

La réunion se tint ensuite dans un cratère près de FH. Hélas, on n’aura pas le secret de Laofa qui pour une fois était « certaine » de ne pas vouloir nous en dire plus que « certaines choses sont sujettes à modif ». Nous fûmes téléportés au moment où Laofa voulait nous dire à quel point elle était en danger.

ZorroArgh revint aux Lacs au téléporteur Karavan. Aussitôt, voyant son piteux état, Vannox, l'indépendante, se mit à le soigner. Un peu groggy, ZorroArgh entendit Feylin dire « bonjour messieurs de la karavan, je peux rentrer dans votre engin pour me cacher ? ». Pauvre Feylin pensa in petto ZorroArgh, lui aussi doit se cacher... La science est bien mal en point maintenant. Il faudra tôt ou tard inviter cette chère et estimée chercheuse. En fait, ZorroArgh n'avait pas réalisé que pendant ce temps, les Atysien jouaient à cache-cache.

En attendant, le module d'interface Karavan avec Atys de Hann fonctionnait mal. Néanmoins, il put rejoindre toute l'équipe tout essoufflé. Quant à Verica qui s'était acharnée à soigner ZorroArgh piétiné par les kitins, elle fut rappelée par les puissances de l'Ièrelle et les membres n'eurent plus le plaisir de la revoir.

Enfin, c'est en tout petit comité que Hann présenta ses idées. Il avait étudié les travaux de Ardan Keale. Il expliqua :

« je me disais qu'avec de telles inégalités chez les Kitins, la communication devait se faire par un moyen unique, pour assurer une telle cohésion
Et là, plusieurs choses me sont revenues en tête notamment, la façon dont les Kipees marquaient les ressources exploitables pour le reste des Kitins : par sécrétions. »

Hann se rappelait aussi d'un détail important :

C'était il y a longtemps, maintenant, et ma mémoire est un peu défaillante sur le sujet, mais il me semble que les Rangers de Silan arrivaient à détourner les assauts Kitins en les trompant par ces mêmes sécrétions
L'un de vous s'en souvient sans doute mieux que moi, herm...

— En fait, répondit Laofa, les Rangers le font dans les kitinières, notamment celle du Bois d'Almati. Mais cela ne fonctionne pas dans les bas niveaux de la kitinière.

Hann repris :

Mais, la question qui m'amène ici ce soir va plus loin : pourquoi se contenter de cette utilisation ?
En étudiant les différentes sécrétions utilisées par les Kitins, il devrait pouvoir être possible de « marquer » des zones de ressources comme non exploitables, désintéressant les Kitins de ces endroits !
Et les utilisations se déclinent à l'infini... Comme je le disais, je pense que ses sécrétions servent aussi aux Kitins à se reconnaitre entre eux. En les utilisant sur des homins, nous devrions pouvoir être en mesure de nous camoufler totalement !

— Il faudrait savoir pourquoi l'application des sécrétions ne fonctionne que dans les niveaux supérieurs de la kitinière... souleva Laofa. Les rangers en savent plus que nous.

— J'imagine que certains Kitins se laissent moins tromper que d'autres, avança Hann.

— Mais si on pouvait se faire passer pour des kipees dans les Lacs... rêva Laofa tout haut. Kipestas et kinchers devraient s'y laisser prendre...

Hann conclu avant d'aborder la suite :

— L'utilité est majeure ! Nous pourrions enfin étudier les Kitins en détail, et pas seulement des espèces non agressives ! Dans l'idéal, ce projet viserait à dégoûter les Kitins de la surface, les limitant aux Primes Racines.

» C'est là que rentre en jeu la deuxième phase, infiniment plus délicate.

» Qu'on le veuille ou non, les invasions kitins sont de notre faute.
Nous nous enfonçons dans les profondeurs d'Atys à la recherche de ressources et de connaissances, nous tuons ce que nous trouvons sur notre route...
Aucun guerrier ni sécrétion ne peut retenir leur colère dans ces cas-là !
Tant que nous continuerons dans cette voie-là, c'est une épée de Dam O'Cless qui plane sur nos têtes !
Du coup... En réussissant avec succès la première phase, et en ralliant à nous des figures des différents gouvernements...
Je pense qu'il pourrait être possible, à terme, de réglementer la chasse de Kitins sur Atys.
Ça risque d'être extrêmement dur, et dangereux, surtout
Mais tous les efforts qui nous attendent ne serviront à rien si nous ne pouvons pas convaincre l'Hominité de faire la paix avec les Kitins.

Laofa remarqua :

« Autrefois, avant l'essaim, la Loi de Jena interdisait de descendre dans les Primes....
Cette loi a perdu son sens quand les Primes sont devenues le seul lieu où les homins pouvaient fuir
Mais elle n'avait peut-être pas été promulguée sans raison.
Alors, peut-être que ce ne sont pas les homins que nous devrions convaincre, mais les autorités supérieures ? »

Laofa pensait à la Karavan et aux Kamis, car même si la Karavan et les Kamis ne sont pas honorés par tous, un interdit venant de leur part serait d'un sacré poids.
Le problème de la Goo était là pour le rappeler cruellement. « La goo est un enfer politique, avant même d'être une catastrophe écologique », comme le disait amèrement Laofa.

De plus, ZorroArgh craignait aussi les réactions homines, car beaucoup sont convaincus de bien faire en exterminant les kitins. Il faudrait donc convaincre et les homins et leurs chefs.

— Pour les kitins, renchérit Laofa, le problème vient aussi du fait qu'ils n'arrêtent pas leur expansion. Difficile pour les victimes de se dire que ces insectes ont aussi le droit de vivre.

— Nair-Zorroargh, insista Hann, je crois savoir que vous disposez d'une certaine notoriété dans les Lacs. Pouvons-nous influer pour arrêter notre expansion ?
Non, nous continuons de creuser toujours plus loin, toujours plus profondément... En quoi sommes-nous différents d'eux ?
Vous l'avez dit vous même, Nair-Laofa, aujourd'hui, des homins organisent des visites dans la Kitinière ! Des visites !

— Hum, les visites sont juste organisées pour montrer que les kitins ne sont pas que des monstres de cauchemar. Elles servent la bonne cause, expliqua Laofa.
Moi, ça ne me gêne pas que les kipees paissent sur nos terres et que parfois, les kipestas les gardent, ce n’est pas pire que des torbaks.
Ce qui pose problème, c'est les invasions massives.

ZorroArgh, pensait que la synergie était le seul moyen de progresser sans faire couler la sève et pour cela, il fallait bien d'une manière ou d'une autre communiquer avec des êtres intelligents, quels qu'ils soient. Et pour Hann, il n'y avait qu'une seule solution pour y parvenir : étudier plus en détail les sécrétions que les kitins dégageaient en commençant par saisir le fonctionnement des sécrétions les plus simples, comme celles utilisées par les kipees et les autres castes inférieures.

— Vous avez parlé des Rangers du bois d'Almati, poursuivit Hann. Il serait intéressant de parler avec eux de leurs découvertes sur la question.
Avec de la chance, nous pourrions déjà avoir une base solide pour nos recherches.

Malgré la réserve de Hann, les trois chercheurs se mirent d'accord pour que ce soit lui qui mène l'enquête chez les Rangers.
Entretemps, il faudrait l'aider à se procurer des différents TP qui permettent de voyager en sécurité sur tout Atys et même dans les kitinières où il pourrait extraire des échantillons de sécrétion sur des ressources marquées par les Kitins...

Le temps avançait vite tant les sujets furent intéressants, et Laofa avait deux sujets qu'elle tenait à aborder au plus tôt.
Sans ambages, elle nous dit qu'elle était surveillée, visiblement par les maraudeurs, mais aussi discrètement par d'« autres » observateurs.

À ce moment, Rajaaar apparu dans leur repère, suivi de Sylwa, l'une des protectrices de la guilde Hoodo.

— Il vaut mieux surveiller nos paroles en public, précisa Laofa, et se réunir dans des lieux sécurisés et prendre certaines précautions.
J'utilise une « boite aux lettres » où je pose mes documents, codés, dont certains qui assureront ma protection. S’il m'arrivait quelque chose, tu recevrais un drôle de cadeau de ma part, Zorroargh.

» Que ce soit les adresses des Maraudeurs dans les capitales ou les données sur la goo, tout est codé.
Je ne veux pas que certaines données tombent entre de mauvaises mains....
Avec un peu de chance, c'est moi qui me ferais le décodage ensuite, mais au cas où, je vous montrerais la clé.


Nomiya arriva entretetemps et semblait partager de mêmes inquiétudes.

— Au niveau de la Théocratie, deux Zoraï
travaillent et veulent vraiment détruire la Goo, commença-t-il.
Nomiya était confiant dans les intentions de Ky-taro et proposa à organiser une rencontre avec lui.

Quant à Feylin, ZorroArgh le connaissait suffisamment pour savoir que l'on pouvait compter sur son aide.

Alors, ils décidèrent d'essayer de trouver les aides et informations du côté zoraÏ à eux deux, car Laofa était déjà bien trop occupée par ses recherches côté maraudeurs.

— Certes, Ky-ta-ro s'oppose au décision de leur chef, commenta Nomyia, et il n'est pas le seul en ce cas, même les fyros n'acceptent pas totalement ce traité, commenta Nomyia, même s'ils ne trahiront jamais le sharukos.

— Pourtant, ce traité est une bonne chose, s'indigna ZorroArgh. Il a été rédigé par des homins, pas par les « chefs », j'en sais quelque chose, j'ai fait partie des rédacteurs.

— Et maintenant, il y a d'autres homins qui rêvent de prendre les armes contre les leurs, constata tristement Laofa, espérant que les pacifistes arrivent à se faire entendre dans le contexte rendu encore plus compliqué par la résurgence des trytonistes.

Nomiya enchaîna, car c'était son tour de parole et il raconta ses déboires :

« J’ai continué mes recherches sur Marung et son frère. Il semble bien qu'ils soient tous les deux morts après l'assassinat de Still Wylter.
Ils ont été pourchassés et furent interrogés, mais ils ont fini par réussir à s'enfuir. Malgré les interrogatoires, il semble que personne n'ait pu percer le secret de leurs magies
L'une des informations qui pourraient être utiles est le fait qu'il faisait partie de la dynastie morongi, une dynastie qui a dû céder devant les Cho pour la gouvernance de la théocratie.
N'ayant pu retrouver les cubes d'ambres manquant sur l'étude de Pei Zao, je ne puis donc vous en dire plus (pourtant, ZorroArgh se rappelait que Ki-ta-ro avait trouvé un texte complet)
Je suis donc arrivé à deux possibilités soit partir à la recherche des cubes manquant auprès de certaines tribus de bandits dont j’ai les noms soit chercher leurs descendants...
Une lignée comme la leur ne doit pas être éteinte, et à première vue on pourrait croire que c'est une magie qu'ils se sont transmise au sein de leurs familles.
Je ne pense pas qu'il aurait accepté de voir leurs travaux disparaitre ainsi »

ZorroArg proposa de regarder aussi les descendants de Nung, lesquels étant probablement maraudeurs des anciennes terres, domaine qui intéresse particulièrement Laofa.

Nomiya était aussi intrigué par un détail historique :

— 1520, commença-t-il : « le feu déclenché par les fyros échappa à leurs contrôles et détruisit un champ de goo avant de s'étaindre »
Or Feylin et un sénateur fyros ont essayé en vain d'en comprendre le sens profond.

Nomyia espère qu'un adorateur du grand dragon, des êtres quasiment aussi discrets que les trytonnistes, pourrait l'aider à comprendre.
(il ne s'agit vraisemblablement pas de Thols)

Avant de se quitter, Zorroargh souhaitait que l'on parle ses statuts de l'Académie, et de comment déclarer officiellement l'ASA et ses membres ?

— Le problème est complexe, car il faut trouver une solution répondant à deux concepts antagonistes exprimés d'une part par Hann :
« Donner une consistance “officielle” à cette Académie lui donnerait plus de poids dans les différents débats qui risquent de s'animer au fil des recherches.
Comme Laofa nous l'expliquait tout à l'heure, les gouvernements nous regardent avec beaucoup de suspicion, et cela est parti pour ne pas s'arranger. »

et d'autre part, par Nomiya :

— Nous serons aussi soumis à de vives critiques si nous nous exposons trop tôt. La plupart nous ignorent pour l'instant et c'est un avantage pour récolter des informations indiscrètes.

Alors, comme il était tard et que ce sujet promettait d'être difficile à résoudre, Loafa proposa que l'on en discute chez elle à l'adresse (http://carnets.purforum.com/), un endroit bien difficilement visible sur Atys.
Et comme il n'y a pas de gardien d'immeuble, il faut s'inscrire avec son nom de perso ou envoyer un izam « IG » pour que Laofa nous ouvre la bonne porte au bon endroit.
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